السبت، 13 أكتوبر 2018

Les 6 bonnes questions à se poser avant de risquer une chirurgie esthétique



Les 6 bonnes questions à se poser avant de risquer une chirurgie esthétique

8 décembre 2016
Ça y est, votre décision est prise. Vous allez prochainement contacter un chirurgien esthétique afin de gommer vos petites imperfections ou tout simplement vous faire rajeunir le visage. Soit. Ayez par contre à l’esprit que les risques de la chirurgie esthétique ne sont pas nuls, et qu’il convient de se poser les bonnes questions pour que tout se passe pour le mieux.
Les 4 interrogations de base

1. Pourquoi souhaitez-vous changer ?

Avoir recours à la chirurgie esthétique ne doit jamais être décidé à la va-vite ou sur un coup de tête, encore moins sur la pression de votre entourage ou de votre conjoint(e).
Prenez le temps de la réflexion avant de vous résoudre définitivement à opérer une transformation physique, pendant plusieurs mois et même plusieurs années.
En effet, l’un des principaux risques de la chirurgie esthétique est de ne plus pouvoir se reconnaître dans un miroir, engendrant une baisse d’estime de soi. La perte du regard des autres est également fréquente. Autant de situations auxquelles il convient d’être préparé(e) à vivre d’un point de vue psychologique, au risque de subir un mal-être profond pouvant aller jusqu’à la dépression.

2. Le résultat sera-t-il à la hauteur de vos espérances ?

La plupart des produits injectés, dont l’acide hyaluronique, ont une durée de vie limitée. Leurs effets s’estompent au bout de quelques mois. Certes, ceux d’autres protocoles de rajeunissement sont garantis dans le temps, mais pour quel résultat ? Rappelez-vous que la perfection physique reste subjective et n’existe pas !
Avant une opération de chirurgie esthétique du visage, qui n’est pas sans risquerappelons-le, on sait à quoi ou à qui l’on ressemble… mais après ? Ces dernières années, les exemples de ratés sont légion et les conséquences catastrophiques ne manquent pas pour illustrer les dangers et dérives de la pratique, chez les stars de cinéma ou télé comme chez les quidams. Les cas de cette présentatrice bosniaque ou de cet adolescent philippin vous feront peut-être réfléchir…

3. Avez-vous pensé au temps post-opératoire nécessaire au rétablissement ?

Une intervention esthétique n’est pas anodine et comporte dans la majorité des cas des suites médicales, parfois lourdes. Outre l’apparition d’hématomes et d’œdèmes douloureux, visibles seulement quelques jours, mais qui mettent plusieurs semaines à cicatriser complètement, l’éviction sociale est fréquente pour une durée qui varieselon la nature de l’opération subie (peeling laserlifting cervico-facial.)
Ceci est une considération à prendre en compte si vous avez des projets immédiats après l’opération, et surtout une activité professionnelle. Il convient de compter environ un mois de repos total pour une chirurgie lourde du visage associant deux ou plusieurs actes : liftingrhinoplastieblépharoplastie, etc. Prévoir l’intervention à un moment propice (pendant les vacances, par exemple) s’avère donc primordial. Le temps conséquent de repos afin de bien récupérer est en outre à ne pas négliger.
N’oubliez pas non plus qu’après l’opération, de nombreuses visites de contrôle et de nouvelles interventions de correction s’imposent parfois…

4. Risques de la chirurgie esthétique : quid du tourisme médical ?

Devant le risque financier de la chirurgie esthétique et son coût souvent exorbitant, la solution consiste à se tourner vers une intervention à l’étranger. Certains pays se sont spécialisés dans le tourisme médical et proposent des tarifs plus qu’attractifs au regard de ceux pratiqués dans l’HexagoneAttention cependant : vous aurez affaire à un médecin que vous n’avez jamais vu auparavant et dont vous ne connaissez pas la réputation !
En cas de souci, les problèmes vont vite s’accumuler. Une fois de retour en France, vous aurez énormément de mal à trouver un chirurgien qui accepte de gérer le suivi médical. Et en cas d’urgence, les frais d’hôpitaux vous seront facturés au taux plein(jusqu’à 1 500 euros par jour dans certains cas !), sans que vous puissiez faire jouer votre assurance ou d’autres recours. La chirurgie plastique autre que réparatrice n’est pas remboursée par la Sécurité Sociale, ni par les mutuelles complémentaires.

Les alternatives aux risques représentés par la chirurgie esthétique

5. Est-il possible d’atteindre le même résultat de façon naturelle ?

À moins de vouloir rectifier un défaut physique bien prégnant et handicapant ou d’améliorer les traces laissées par un accident, par exemple, à l’aide de la chirurgie réparatrice, la retouche faciale artificielle est dans bien des cas superflue.
Savez-vous que des techniques de massage sophistiquées aux effets naturels de lifting du visage scientifiquement validés existent depuis quelques années ? Comment ça, non ? Nous vous conseillons alors vivement de vous informer et d’oublier illico peelings et autres injections de Botox, d’acide hyaluronique.
Un peu de curiosité et un surf rapide sur le Net vous permettront de découvrir un monde encore trop méconnu mais enchanteur, duquel sont absents les risques et dangers inhérents à la pratique de la chirurgie esthétique.

6. L’hygiène de vie et le régime alimentaire sont-ils importants ?

Forcément ! Avant de songer à opter pour une opération de chirurgie esthétiquerisquée, essayez d’abord de vous (re)mettre au sport (ses effets sur la beauté et la jeunesse du visage ne sont pas une supercherie !), ou à la gymnastique faciale. Deux séances hebdomadaires sont excellentes pour la santé et pour leur pouvoir anti-âge. Autre solution : la marche quotidienne, et les escaliers plutôt que l’ascenseur !
Adopter un style de vie équilibré, notamment au niveau de l’alimentation, est aussi fortement conseillé. Le vieillissement cutané est souvent dû à la prolifération des radicaux libres, elle-même favorisée par l’accumulation d’éléments toxiques dans l’organisme. Il existe pourtant moult produits et façons de s’alimenter qui conduisent à une détoxification pure et simple, et surtout naturelle, du corps. Manger sainement(des fruits et des légumes) est beaucoup plus facile, et moins contraignant, que le recours à la chirurgie esthétique !
Voilà, en espérant vous avoir fait réfléchir sur les conséquences et les risques liés à la chirurgie esthétique. Les chiffres font état de 3 à 5% des interventions manquées, celles dont vous subirez les dégâts. Au contraire de votre chirurgien, qui aura pris le soin de vous faire signer au préalable un document nommé « Consentement éclairé mutuel ». Celui-ci stipule toutes les informations orales et écrites concernant votre opération, et lui permet de se dédouaner au cas où l’acte tournerait mal. Ce que nous ne vous souhaitons heureusement pas !

Les risques de la chirurgie esthétique en Corée


Les risques de la chirurgie esthétique en Corée illustrés par le photographe Olivier Culmann

15 septembre 2016
Le photographe français Olivier Culmann expose en ce moment à Paris une série de clichés inédits sur un thème bien particulier : le boom de la chirurgie esthétique en Corée, vu à travers une série d’autoportraits. Une approche artistique originale et un œil acéré sur l’évolution de la société dans le pays, avec en filigrane ce message inquiétant : le risque que la pratique de la chirurgie esthétique aboutisse à une population standardisée, du moins en apparence.
Les risques de la chirurgie esthétique illustrés par des autoportraits

Un recours massif à la chirurgie esthétique malgré les risques pour la santé

L’œuvre photographique d’Olivier Culmann est classée par les spécialistes du genre dans le registre de l’absurde et du dérisoire. Avec ses récents clichés regroupés sous la dénomination « Conversions », l’artiste français confirme son appétence pour le sujet, tant la pratique outrancière de la retouche artificielle en Corée interpelle par sa quête de (non) sens : malgré les risques que représente la chirurgie esthétique, pourquoi la jeunesse du pays tient-elle à tout prix à modifier son apparence ?
Car c’est un fait actuel, à l’instar de ce qui se passe en Chine, les jeunes Coréens et Coréennes (et les plus âgés également) souhaitent à tout prix transformer leur visage, le plus souvent dans le but de ressembler aux stars occidentales - notamment américaines - de la chanson ou du cinéma.
Un mouvement sociétal de fond qui a de quoi inquiéter quand on sait que, une fois l’équivalent du baccalauréat en poche, les jeunes adultes se voient récompensés de leurs efforts sous forme d’un cadeau très particuliermalgré son prix élevé : une opération de chirurgie esthétique visant à agrandir les yeuxamincir le visage ou rallonger le nez !

Métro et cliniques

À Séoul comme dans tout le pays, il faut dire que la pratique semble définitivement entrée dans les mœurs. Les couloirs du métro regorgent de publicités avec des photos d’individus avant/après intervention plastique, en guise d’exemple à suivre pour une génération manifestement en manque de repères. Sans compter certains quartiers de la capitale où l’on trouve une clinique spécialisée tous les 100 mètres…

Le projet « Conversions »

La série de photographies répertoriées sous le titre « Conversions » suit le prolongement d’un exercice débuté en 2014 avec un sujet sur un autre pays oriental, l’Inde. Ce dernier est constitué d’images dans lesquelles Olivier Culmanns’utilise comme sujet afin de reproduire sur sa personne des archétypes et des modèles fortement prégnants de la société indienne.
Pour « Conversions » et son étude de la société coréenne, l’artiste constitue lui-même toujours son propre matériau avec pour objectif d’analyser les formes de représentation de soi à travers l’objectif d’un appareil.
En se jouant continuellement des pratiques photographiques classiquesOlivier Culmann interroge notre regard face à l’image et crée un socle informationnel propice à une réflexion sociétale à plusieurs niveaux : celui de la chirurgie esthétique et de ses risques potentiels en fait partie.

L’approche stylistique d’Olivier Culmann

Une auto mise en scène

Le postulat théorique d’Olivier Culmann est intéressant dans la mesure où il repose sur le parti pris d’inverser les procédés et les habitudes observés en Corée.
Avant de se faire opérer, les gens ont l’habitude de proposer à leur chirurgien esthétique des photos de leurs modèles occidentaux, auxquels ils souhaitent ardemment s’identifier.

Le photographe français a donc soumis trois de ses portraits (un de face et deux de profil) à une clinique en lui demandant de lui fournir la simulation d’une transformation de son visage… par rapport à la morphologie de deux acteurs très en vogue du cinéma sud-coréen : Jang Dong-Gun et Hyun-Bin !
Les médecins et spécialistes coréens lui ont retourné les clichés élaborés et modifiés par leurs propres soins, sans omettre de préciser les opérations de chirurgie esthétique, non dénuées de risques, qu’il serait amené à subir s’il souhaitait ressembler à un véritable acteur coréen

Le constat d’Olivier Culmann

Les récents travaux d’Olivier Culmann s’inscrivent parfaitement dans la philosophiedéveloppée depuis le début des années 90 par le collectif « Tendance Floue. »Composé d’une quinzaine de photographes sillonnant la planète, celui-ci se veut un laboratoire d’exploration du monde afin d’ouvrir de nouvelles perspectives et modes de représentation dans le champ de la photographie contemporaine.
Les photos d’Olivier Culmann sont également riches d’enseignements en ce qui concernent les potentielles dérives et risques liés à la chirurgie esthétique en Corée, au premier rang desquels ce constat implacable de voir apparaître bientôt une société composée d’êtres factices standardisés.
Comme le souligne l’artiste lui-même (cité par Slate.fr), la perte d’identité se fait menaçante : « À un jeune âge, au moment où ces personnes sont en train de se construire, elles décident de se créer un visage et donc une identité personnelle qui, en fait, rentre dans un moule commun et très formaté. Il y a des visages récurrents que les gens veulent avoir. J’ai par exemple cru revoir une des femmes de la clinique le lendemain dans le métro, mais ce n’était pas elle. C’était simplement quelqu’un qui avait eu une opération tellement similaire que cela donnait l’effet de voir un clone. »
La série de clichés « Conversions » réalisée par Olivier Culmann intègre un triptyque (Conversions, Inversions, Intrusions) qui est exposé à la Galerie de la Cité internationale des arts, à Paris, du 30 août au 25 septembre 2016. Elle est présentée dans le cadre de l’exposition « Korea On / Off ».


LES TYPES DE PERSONNALITÉ ET LEURS COMPORTEMENTS

LES TYPES DE PERSONNALITÉ ET LEURS COMPORTEMENTS La personnalité, c'est ce qui nous permet de nous différencier des autres, d...