الأربعاء، 15 أغسطس 2018

30 difficultés de la langue française (et comment les surmonter)

La langue française est caractérisée par sa richesse mais aussi par sa complexité. J’analyse dans cet article 30 difficultés du français que j’ai rencontrées, avec à chaque fois les règles correspondantes afin de les surmonter. Je me suis notamment inspiré des excellents conseils de l’Académie française, de ceux du projet Voltaire ainsi que du forum de languefrancaise.net.

Je vous engage à parcourir le sommaire pour voir les difficultés que vous avez déjà rencontrées. N’hésitez pas à me dire dans les commentaires si vous avez d’autres cas que j’aurais omis.

1#« la voiture de Julie » ou « la voiture à Julie » ?
à : La préposition « à » marque l’appartenance. Elle s’utilise :

après un verbe (« Cette voiture est à Papa »).
devant un pronom (« un ami à nous », « sa façon à elle »)
de : On utilise « de » lorsqu’il est placé entre deux noms (« la voiture de Julie », « la moto de la police »).

Exceptions : fils à papa, bête à bon dieu, barbe à papa…



2# À l’attention de, à l’intention de
À l’attention de : on l’utilise dans le langage de l’administration pour indiquer le destinataire d’une lettre, d’une note administrative, d’un envoi etc. Cela se fait à l’attention de, pour marquer que l’on attire l’attention du destinataire, que l’on soumet quelque chose à son attention.

À l’intention de (quelqu’un) : signifie « pour lui, dans le but que cela lui soit agréable, profitable, bénéfique ». Exemples : Il a acheté ce livre à leur intention, dans le but de leur offrir. On écrit une chanson à l’intention de son ami.



3# À ou chez (établissements commerciaux)
Chez ne s’utilise qu’en parlant de personnes et, par extension, d’êtres animés ou d’êtres personnifiés. Exemples : Il habite chez ses parents. Chez les aigles, le bec est jaune.

Dans le cas d’établissements commerciaux, quatre cas sont possibles :

– le nom de l’établissement se confond avec un nom de personne : on utilise chez. Exemple : Aller chez Durand et fils.

– le nom de l’établissement est un nom de chose ou un groupe comprenant un nom de chose, et l’on utilise à. Exemple : Aller au Bon Marché.

– on traite comme nom de chose ce qui était autrefois un nom de personne et on utilise à. Exemple : Aller à la Samaritaine.

– on traite comme nom de personne un nom de chose, un acronyme, etc. et on utilise chez. Exemple : Aller chez Fiat.

Attention, dans le cas où l’usage n’est pas fixé, à ou chez sont possibles : certains auront en tête le nom de personne Leclerc et diront chez Leclerc ; d’autres, par une sorte d’ellipse, diront à Leclerc pour au magasin Leclerc. On n’utilisera « à » que pour désigner un magasin particulier : à l’Auchan de tel endroit, au Carrefour de telle ville.



4# Adjectif ou nom de nationalité : « il est français » ou « il est Français » ?
Pour les noms et adjectifs, la majuscule est utilisée dans le cas où on désigne une personne habitant dans un pays ou en étant originaire. Exemple : Un Français mais un fromage français.

Pour désigner la langue on n’utilise jamais de majuscule. Exemple : Je veux apprendre le français.

Astuce : ces règles valent aussi pour les régions : un Parisien, une Normande, un Asiatique mais un monument parisien, le parler normand, la cuisine asiatique.

Dans la phrase Il est français, si on considère que « français » est un adjectif alors on utilise la minuscule (solution préférée par l’Académie française), si on le considère comme un attribut on utilise la majuscule.



5# Adjectif verbal ou participe présent : « fatigant » ou « fatiguant » ?
Pour ne pas se tromper, il suffit de remplacer fatigant/fatiguant par un autre adjectif : si c’est possible, on écrit fatigant sans u, sinon c’est le participe présent qui garde le radical du verbe (avec u) : fatiguant.

Exemples :

-C’est fatigant de faire du sport (= c’est difficile de faire du sport → adjectif → pas de u intercalaire).

–C’est en se fatiguant au travail qu’il est tombé malade (participe présent → u intercalaire).

-C’est un travail fatigant (adjectif) mais C’est un travail fatiguant le dos (participe présent).

Astuce : on utilise la même règle pour extravaguant / extravagant, fringuant / fringant, naviguant / navigant.



6# An, année
An désigne une période indivisible, une simple unité de temps, abstraction faite des divisions que l’on pratique dans l’année. On l’emploie le plus souvent avec un adjectif numéral, indiquer un âge ou situer un moment dans une époque.

Exemples : Depuis vingt ans. Il a dix ans. L’an 2000.

Année, qui est presque toujours qualifié par un adjectif, est la période annuelle considérée dans la durée.

Exemples : année civile, bissextile ; l’année dernière ; à la fin de l’année ; l’année de sa naissance.



7# « Les danseuses étoiles regardent des films culte »
Au pluriel, lorsque deux noms sont apposés, le deuxième nom varie uniquement si on peut établir une relation d’équivalence entre celui-ci et le premier.

Ainsi, on écrira Les danseuses étoiles regardent des films culte, car si l’on considère que les danseuses sont des étoiles (elles ont les mêmes propriétés qu’elles, elles brillent de la même façon), il est évident que les films ne sont pas des cultes, mais qu’ils font l’objet d’un culte.


8# « Autant pour moi » ou « Au temps pour moi » ?
« Au temps pour moi » est une locution exprimant la reconnaissance d’une erreur de la part du locuteur. On rencontre couramment la graphie « Autant pour moi », qui est incorrecte selon l’Académie française, mais qui est défendue par certains hommes de lettres et certains grammairiens.

À l’origine, « au temps » est une expression militaire signifiant qu’un des soldats n’était pas dans le temps en faisant un mouvement, et que l’opération devait être reprise depuis le début.



9# « Elle a l’air malin » ou « Elle a l’air maligne » ?
Lorsqu’on peut remplacer le verbe avoir par « prendre » alors on n’accorde pas avec le sujet.

Exemple : avoir l’air noble, l’air guerrier, l’air martial ; Elle a l’air gracieux ; Elles ont l’air niais de leur tante.

Dans les autres cas, « l’air » prend le sens de « sembler, paraître » et l’adjectif qui suit s’accorde avec le sujet.

Exemple : Elle a l’air méfiante ; Ils ont l’air imbus de leur personne ; Ces prunes ont l’air bonnes, mauvaises ; Cette maison a l’air abandonnée ; Elle a l’air maligne.



10# Ce qui reste ou ce qu’il reste ?
Avec les verbes susceptibles d’être construits soit personnellement, soit impersonnellement, on utilise ce qui ou ce qu’il : qui est le sujet du verbe construit personnellement, qu’il apparaît dans la tournure impersonnelle.

Cependant, il est parfois impossible de faire la nuance. Ainsi on peut dire : nous verrons ce qui se passera ou ce qu’il se passera.



11# Jeudi et vendredi « prochain » ou « prochains » ?
L’adjectif s’accorde en genre et en nombre.

Exemples : jeudi prochain ; jeudi et vendredi prochains ; les deux semaines d’avril prochaines.



12# Courbatu, courbaturé
Le Dictionnaire de l’Académie française (neuvième édition, en cours de publication), donne les définitions suivantes :

COURBATU,-UE adj. XIVe siècle. Déformation de court-battu, composé de court, pris adverbialement, et de battu, proprement « battu à bras raccourcis », « bien battu ».

Qui éprouve une grande lassitude du corps et surtout des jambes. Après cette longue marche, je me sentais tout courbatu.

COURBATURE n. f. XVIe siècle. Dérivé de courbatu. Raideur musculaire provoquée par la fatigue ou la maladie. Avoir des courbatures.

COURBATURER v. tr. XIXe siècle. Dérivé de courbature.



13# Deuxième, second
En pratique, on utilise deuxième lorsque la série comprend plus de deux éléments. Si la série s’arrête à deux éléments, on utilisera second.

Exemple : Il est arrivé deuxième alors qu’il y avait 500 participants.  (il y a plus de deux participants). Il est arrivé second (il n’y a que deux participants à la course).



14# En termes de / au terme de
Règle 1 : Dans le sens de « dans le vocabulaire, dans le langage de », en termes de est la seule forme correcte : en termes de marine, de médecine, de jurisprudence, etc.

Règle 2 : En termes de au sens de « en matière de » est un anglicisme à proscrire. On emploiera donc les locutions quant à, en matière de ou en ce qui concerne.

Règle 3 : Au terme de, quant à lui, signifie « à la fin de » : Au terme de l’année de première, les lycéens passent le baccalauréat de français.



15# Le haricot ou l’haricot ?
Le h de haricot est « aspiré », c’est-à-dire qu’il interdit la liaison, impose que ce mot soit prononcé disjoint de celui qui le précède, au singulier comme au pluriel.

Exemple : on écrit et dit : le haricot, non l’haricot ; un beau haricot, non un bel haricot.

Astuce : tous les dictionnaires indiquent par un signe conventionnel quels h (généralement d’origine germanique) sont aspirés et quels h (généralement d’origine gréco-latine) ne le sont pas. Pour certains mots, l’usage est indécis. Ce n’est pas le cas de haricot : faire la liaison est une faute.



16# « Le plus belle » ou « la plus belle »
Lorsqu’on peut remplacer par « au plus haut degré » alors l’article reste invariable (lorsqu’une chose n’est comparée qu’à elle-même).

Exemple : C’est le matin que la rose est le plus belle (c’est le matin qu’elle est belle au plus haut degré).

Cependant, l’article varie si la comparaison s’effectue entre deux entités différentes.

Exemples : Cette rose est la plus belle de toutes ; Cette rose est la moins fanée (sous-entendu : « des roses », « des fleurs »).



17# Tant pis, tampis
Nous confondons de plus en plus tant pis avec tampis. L’orthographe tampis est bien sûr incorrecte et il faut écrire tant pis qui signifie « c’est dommage, c’est ennuyeux, c’est préjudiciable mais c’est ainsi ».



18# Quoique, quoi que
Quoique, en un seul mot, est utilisé si on peut le remplacer par bien que ou encore que.

Exemples : Nous lui avons conservé notre amitié, quoiqu’il ait menti. Quoiqu’il relève de maladie, il a tenu à être présent. Quoique ne manquant pas d’aisance, il prenait rarement la parole (Bien que ne manquant pas d’aisance…

Quoi que, en deux mots, est utilisé si on peut le remplacer par peu importe ce que.

Exemples : Quoi que je dise, personne ne me croit (Peu importe ce que je dis, personne ne me croit). Quoi que vous fassiez, il faut réussir.



19# Tel, tel que / Telle, telle que
Règle 1 : tel que s’accorde avec le nom qui le précède et dont il dépend

Exemple : les bêtes féroces telles que le tigre, le lion, etc. ;

Règle 2 : tel sans que s’accorde avec le terme qui suit. L’Académie française signale toutefois que certains grands auteurs, tel Georges Duhamel, ont employé tel accordé avec le terme qui le précède.

Exemple : L’homme en colère, telle une bête féroce… 

Règle 3 : comme tel et en tant que tel s’accordent avec le terme auquel on compare le sujet.

Exemple : des fruits considérés comme des légumes et cuisinés comme tels (comme des légumes) ;

Règle 4 : tel quel s’accorde avec le nom auquel il se rapporte.

Exemple : Je vous rends votre somme d’argent telle quelle ; Je cite vos propos tels quels.

20# Travail, travaux, travails
Règle 1 : Le pluriel du nom travail est la forme travaux (travails ne s’emploie que si l’on parle du dispositif servant à maintenir les grands animaux domestiques pour les ferrer ou les soigner).

Exemples : travaux d’embellissement, de rénovation ; travaux de couture ; les travaux de l’Assemblée, du Sénat ; les travaux d’Hercule, etc.

Règle 2 : Lorsque l’on emploie le terme travail au sens général d’activité professionnelle, il est d’usage de ne pas l’utiliser au pluriel.

Exemple : j’ai un travail mais plutôt j’ai deux emplois, deux professions (pas j’ai deux travaux).



21# « les mêmes penchants que moi » ou « … que les miens » ?
Je reprends ici l’excellente réponse d’Abel Boyer :

« Je lui soupçonne les mêmes penchants que les miens pour le tennis et la lecture… »
Phrase correcte grammaticalement. Les penchants, les siens et les miens, sont mis en parallèle, tous deux en COD.

« Je lui soupçonne les mêmes penchants que moi pour le tennis et la lecture… »
Phrase incorrecte formellement, quoique acceptable par ellipse. Ici, on met en parallèle les penchants « à lui » et les penchants « à moi », tous deux COI. Il faudrait donc :
« Je lui soupçonne les mêmes penchants qu‘à moi pour le tennis et la lecture… »

En revanche, on pourrait dire bien sûr :
Il a les mêmes penchants que moi pour le tennis et la lecture.
où il et moi sont mis en parallèle en tant que sujets.



22# « à petit feu » ou « à petits feux » ?
Règle 1 : on utilise à petit feu sans -x pour exprimer la lenteur et la durée de l’action.

Exemple : je fais rôtir la viande à petit feu (idée que ça prend du temps et que ça dure).

Règle 2 : on utilise seulement feux avec un -x dans certains cas comme « briller de mille feux« , lorsqu’on parle de plusieurs feux (pluriel).

Exemples : entre deux feux, les feux de position.



23# L’usage de demi-
Règle 1 : Placé devant un nom ou un adjectif, « demi » est invariable :

Exemples : une demi-heure, des demi-frères, des petits pois demi-fins

Règle 2 : Placé derrière un nom ou un adjectif, « demi » peut prendre la marque du féminin, mais jamais celle du pluriel :

Exemples : deux heures et demie, trois mois et demi

Règle 3 : La locution « à demi », qu’on trouve dans « à demi-mot » ou « à demi nu », est invariable mais n’est pas suivie d’un trait d’union devant un adjectif.

Exemples : la fenêtre à demi fermée.

Règle 4 : « demi » peut aussi être un nom

Exemple : Ils ont bu quatre demis de bière.





24# Ci-annexé, ci-inclus, ci-joint
Règle 1 : on accorde quand ces expressions suivent directement le nom ou lorsqu’elles sont attributs du sujet (Les lettres sont ci-jointes).

Exemples : La lettre ci-annexée ; La note ci-incluse apporte les précisions nécessaires ; Veuillez remplir la déclaration ci-jointe.

Règle 2 : On n’accorde pas lorsque ces expressions ont une valeur adverbiale, et notamment :

– lorsqu’elles sont placées en tête d’une phrase sans verbe, devant un groupe nominal.

Exemples : Ci-annexé la copie des pièces demandées. Ci-inclus les photocopies du document ; Ci-joint l’expédition du jugement ; Ci-joint les deux quittances exigées.

– à l’intérieur d’une phrase, avec un nom sans déterminant.

Exemples : Je vous adresse ci-inclus quittance de votre versement ; Vous trouverez ci-joint copie du contrat ; La circulaire dont vous trouverez copie ci-inclus.

Règle 3 : Dans les autres cas l’usage n’est pas fixé.

Exemples : Je vous fais parvenir ci-joint, ou ci-joints plusieurs exemplaires de mon mémoire. Si Bernanos écrit à l’un de ses correspondants : « Vous trouverez ci-joint les pages dactylographiées de mon roman », Hugo préfère : « Je vous envoie ci-incluses des paroles prononcées ici par moi au moment de la proscription ».

  25# Accord avec « gens »
Règle 1 : Gens immédiatement précédé d’un adjectif est au féminin.

Exemples : de vieilles gens, de bonnes gens.

Règle 2 : Lorsque l’adjectif qui précède gens en est séparé par une virgule, il est au masculin.

Exemples : confiants et naïfs, les gens le croient.

Règle 3 : Lorsque l’adjectif suit gens, il est au masculin.

Exemples : des gens bruyants ; des gens intelligents.

Règle 4 : Gens de… L’adjectif est toujours au masculin avec les expressions gens de robe, gens d’Église, gens d’épée, gens de guerre, gens de lettres, gens de loi.

Règle 5 : « Jeunes gens » est toujours au masculin. Il en va de même pour l’usage de gens au sens de « domestiques » ou de « partisans » (nos gens sont sûrs et dévoués).



26# les toilettes « handicapés » ou « handicapées »
Handicapé est ici un substantif, c’est-à-dire une unité lexicale qui désigne une chose par elle-même. Handicapé n’est donc pas à prendre comme un adjectif. Le nom placé en apposition ne s’accorde pas.

On écrira : toilettes handicapés comme toilettes hommes / toilettes femmes ou toilette handicapé.



27# Vive les vacances ou vivent les vacances ?
Option 1 : si on considère que la phrase exprime un souhait, le verbe s’accordera naturellement avec son sujet et l’on pourra écrire Vivent les vacances.

Option 2 : vive est aujourd’hui perçu plus souvent comme un simple mot exclamatif que comme un verbe traduisant un véritable souhait de longue existence, ce qui explique que ce terme tende à perdre sa valeur verbale et qu’on puisse le considérer comme une particule à valeur prépositionnelle : on le rencontre par conséquent fréquemment au singulier et on écrire Vive les vacances !



28# Leur chapeau ou leurs chapeaux ?
Il n’y a pas véritablement de règle pour ce cas et les plus grands auteurs hésitent entre l’usage du singulier ou du pluriel selon qu’il y a plusieurs personnes qui possèdent chacune un chapeau.

Exemples : « Mes compagnons, ôtant leur chapeau goudronné […] » (Chateaubriand) ; « Les deux lords […] ôtèrent leurs chapeaux » (Hugo) ; « trois avaient déjà retrouvé leur femme » (Chamson) ; « deux de mes amis et leurs femmes » (Arland).



29# Biensur, bien sûr
Si « bien sûr » a le même sens que « évidemment », il ne faut surtout pas l’écrire comme ce dernier en un seul mot ! Bien sûr s’écrit toujours en deux mots.



30# tache, tâche
Règle 1 : Si vous pouvez remplacer le mot par « corvée », « travail », « besogne » ou « fonction », écrivez tâche, l’accent circonflexe pesant sur le « a » comme le fardeau du travail sur vos épaules.

Exemples : Je baisse les bras devant l’ampleur de la tâche (Je baisse les bras devant l’ampleur du travail). Les tâches effectuées par le stagiaire sont simples (Les corvées effectuées par le stagiaire sont simples).

Règle 2 : Si vous pouvez remplacer le mot par « salissure », « souillure », « marque » ou « faute », écrivez tache.

Exemples : Sa réputation est sans tache (Sa réputation est sans souillure). Même les pires taches ne résistent pas à ce nettoyant (Même les pires salissures ne résistent pas à ce nettoyant).



CULTURE ET LANGAGE : 10 CHOSES FRANÇAISES QUE LES ÉTRANGERS NE COMPRENNENT PAS

La marinière, grand classique français !
Ah, les Français… Des créatures rigolotes ! Vivre à l’étranger, c’est aussi devenir, malgré soi, ambassadeur de la culture française dans son pays d’accueil. Lorsque l’on confronte sa culture d’origine au regard d’étrangers, on se rend compte avec amusement que les choses que nous prenons pour acquises sont perçues comme des bizarreries pour des non-Français. J’ai dû, au cours de ma vie à l’étranger ces dernières années, expliquer toutes les choses mentionnées dans cet article à un étranger au moins une fois (mais souvent plus que ça), après que l’on m’ait demandé des explications concernant ces choses so French.

Découvrez cette première partie d’article sur le thème “culture et langage”, et préparez-vous à la seconde partie à venir qui parlera des catégories “boire et manger”, et qui sera publiée la semaine prochaine. Beaucoup de ces points ont été abordés par mon oncle Charles Timoney, Anglais expatrié en France depuis 30 ans qui observe les Français comme moi j’observe les Britanniques, et qui parle de la culture française dans ses livres, notamment dans “Pardon my French”. L’observation anthropologique de son pays d’expatriation ? Une histoire de famille !

1. La bise
Avant même de commencer à lire cet article, vous saviez que la bise y figurerait. Dans les pays où elle n’est pas pratiquée (la France n’ayant pas non plus le monopole de la bise), elle est perçue comme quelque chose de très français, et fait l’objet de sentiments complexes chez les étrangers. Certains la redoutent (contact physique, my god!), d’autres la trouvent rigolote (une habitude exotique !), tandis que d’autres s’en servent comme excuse pour embrasser tout le monde à tout va avec entrain. Le problème, c’est que l’on me demande souvent quelles sont les règles qui s’appliquent à la bise. Comment savoir à qui, et comment faire la bise ? Aux femmes, aux hommes, aux personnes que l’on connaît déjà ou aux inconnus, lors de la première rencontre ? Combien de bises, commence t-on à gauche ou à droite ? Vous le savez aussi bien que moi, vous qui lisez cet article : il n’existe pas de réponse toute faite. Tout dépend de la région de France dans laquelle vous vous trouvez, du degré d’intimité entre personnes ou des habitudes familiales (pour la bise entre hommes surtout). Mon conseil aux étrangers : suivre le mouvement, faire la bise aux femmes, tenter de serrer la main aux hommes, sauf si ces derniers initient la chose… Et tout se passera bien ! Les Français entre eux s’emmêlent parfois les pinceaux avec la bise, alors  les étrangers peuvent se détendre. Sur ces bonnes paroles, je vous laisse avec une vidéo dont je ne me lâsse pas, même après l’avoir regardée 122 fois : celle de l’humouriste britannique Paul Taylor, expatrié en France, qui décrit les méandres de la bise à la française !



2. Tu ou vous ?
Un grand classique des questions que les étrangers posent aux Français : comment savoir si l’on doit tutoyer ou vouvoyer quelqu’un ? Mon oncle Charlie a dédié un chapitre entier à ce sujet dans son livre, en expliquant à quel point cette question représente un terrain miné. Ma réponse, vous vous en doutez, est qu’il existe une zone de flou, même pour les Français eux-mêmes ! Car mis à part les situations évidentes, comme les entretiens d’embauche, les rencontres avec son banquier ou s’adresser à un inconnu, certaines personnes ont le tutoiement très facile (“On se dit “tu” ?”), tandis que d’autres aiment le côté formel que le vouvoiement instaure. La rencontre avec les beaux-parents Français est un classique : Français ou étranger, on est jamais certain de la manière dont il faut procéder ! Un problème concret difficile à comprendre et à jauger notamment pour les anglophones, puisqu’en anglais, tout le monde est “you”. Facile ! Ils ont bien de la chance…

3. La marinière
Pourquoi les Français portent-ils très souvent des marinières ? Parce que c’est chic, simple et distingué, et que ça va avec tout. Et parce que la marinière à porter dans la vie de tous les jours a été inventée par Coco Chanel, qui s’est inspirée des tenues des matelots de la marine nationale lors d’un séjour sur les belles plages normandes en 1916. Elle est devenue un classique indispensable de toute garde-robe ! Cet article donne toutes les explications nécessaires pour la prochaine fois que vous aurez à répondre à cette question, et à parler de l’origine historique de la marinière. Vous me remercierez plus tard !


4. Les vaches dans la langue française
La présence récurrente de vaches dans les insultes et expressions françaises a étonné plusieurs de mes proches britanniques, qui parlent ou apprennent le français : “oh la vache”, “peau de vache”, “vachement”, “coup de vache”, “être une vache à lait”, “il pleut comme vache qui pisse”, “parler français comme une vache espagnole”, et j’en oublie très certainement ! Même l’un des fromages à tartiner les plus vendus en France montre une vache hilare sur son packaging depuis environ un siècle (“La vache qui rit”, pardis !). En France, on aime simplement vachement les vaches.



5. Le réveillon du 24 décembre
Ceci ne s’applique qu’à ceux d’entre vous qui vivent dans des pays où le réveillon du 24 décembre n’est pas important, comme moi au Royaume-Uni. Ici, il ne se passe pas grand chose, voire rien du tout, le 24 au soir. Quand j’explique que dans certaines familles françaises, et très certainement dans la mienne, le moment le plus important de Noël est le 24 au soir, cela laisse souvent les britanniques bouché bée. Sans compter que certaines familles françaises ouvrent même leurs cadeaux le soir du réveillon, ce qui représente un tabou absolu chez les britanniques, où les cadeaux ne s’ouvrent que le jour de Noël. “Et le 25 décembre, vous ne faites rien ?”, m’a t-on demandé, des trémolos dans la voix. “Si : on recommence !”. C’est ça, les festivités à la française : toujours une bonne excuse pour manger autant que possible et passer des heures à table !

6. Le shrug
Peut-être n’aviez-vous même pas conscience qu’il existe ce que les anglophones appellent le “French shrug”… Vous trouverez pourtant une batterie impressionnante d’articles à ce sujet ! Le “shrug”, c’est ce petit haussement d’épaules que font les Français, qui peut signifier, entre autres : “je ne sais pas”, “je m’en fiche”, “ce n’est pas de ma faute” (liste non exhaustive). Le haussement d’épaule s’accompagne en général d’un mouvement de sourcil et de bras/mains qui peut varier en fonction du contexte et de l’émotion exprimée (colère, désintérêt, autre). Vous ne vous rendez pas compte que ce haussement d’épaule est typiquement Français ? Demandez à un étranger de l’imiter, le résultat est souvent très drôle, car il ne saura souvent pas par où commencer : lever les épaules, les avants bras, bouger les sourcils ou faire la moue avec la bouche ? Help ! Les étrangers ne sont d’ailleurs pas interloqués que par le shrug, mais par toutes nos mimiques et gestuelles en général, en effet très importantes pour comprendre une conversation non verbale avec un Français.




7. Fake English words
Ce paragraphe concerne surtout ceux qui vivent dans des pays anglophones. L’idée est que les Français emploient beaucoup de ce que mon oncle Charlie appelle dans son livre des Fake English words, comprenez des mots anglais, mais qui ne sont pas du tout employés de la bonne manière en français, voire n’existe simplement pas en anglais. Au choix : un parking, un tennis man, faire un footing, un Frenchy (seuls les Français se décrivent comme des « Frenchy »), “so British” (on trouve cette expression partout dans les magazines et les émissions de télé françaises, alors qu’elle n’est pas utilisée au Royaume-Uni). Employer des “Fake English words”, c’est so French !

8. Le doublage et les titres de films
Le doublage fait bien rire les étrangers qui viennent de pays où tout passe à la télévision et au cinéma en version originale avec sous-titres ! Bien entendu, certains cinémas en France et certaines chaînes télévisées diffusent en V.O., mais c’est loin d’être une majorité. Le doublage fait partie intégrante de la culture télévisuelle et cinématographique française. Ma surprise lorsque j’ai commencé à regarder des films et séries en V.O. et que j’ai découvert les vraies voix d’acteurs que je voyais dans des films depuis mon enfance (Bruce Willis, Robin Williams, Peter Falk dans Colombo !). J’ai pu constater que le choc est le même pour les étrangers qui découvrent leur premier film doublé. Dans la même catégorie, cela fait beaucoup rire les anglophones que certains pays, dont la France, changent les titres de films, très souvent en beaucoup plus long que le titre original, et encore plus souvent toujours en anglais, mais avec des mots plus simples. Mes préférés ? « The Hangover » devient « Very Bad Trip », « As good as it gets » devient « Pour le pire et pour le meilleur », ou encore « Junior » qui devient « Un flic à la maternelle ».



9. Oh la la, zut, eh ben, hop, heu, bof
Vous avez dit drôles de locutions ? Très certainement, surtout quand un étranger qui apprend le français vous demande comment utiliser “Eh ben”, “Zut”, “Hop”, “Heu” “Bof” ou encore “Oh la la”. Pas si facile ! Pour moi, tout est dans l’intonation : on peut les utiliser dans différents contextes, tout dépend de la manière dont on les dit. Tout un art, qui repose sur une pratique régulière et appliquée.


10. Les congés
Mais comment les français travaillent-ils si ils sont tout le temps en vacances ? Nos 5 semaines de congés payés minimum font rêver bien des étrangers, surtout quand on leur explique que certaines entreprises offrent bien plus que 5 semaines… Ma réponse est toujours que les acquis sociaux sont très forts en France, et aussi qu’il a été prouvé que les Français sont parmis les travailleurs les plus productifs d’Europe, malgré tous leurs congés. Il semblerait que le fait de toujours avoir des vacances à l’horizon aide à rester plus productif… Je vote pour !

Les richesses culturelles de la france



Fierté du peuple français, la culture française mérite d'être découverte étant donné sa grande richesse. La richesse de la culture française est en partie due à sa diversité. En effet, la France est divisée en de nombreuses régions ayant chacune des spécialités propres.

Encore maintenant, la culture française influence le monde entier, que ce soit par sa littérature ou ses philosophes ou encore par sa gastronomie ou sa haute couture.

La culture française est ce qu'elle est aujourd'hui grâce à la naissance de la langue française et à l'enrichissement des autres cultures. Aujourd'hui, face à la mondialisation, la France tente de conserver les richesses de sa culture.

C'est dans les différentes académies françaises que la culture française est développée et enseignée: Académie des beaux-arts, Académie de musique et de danse ...

La langue française
Le français, langue officielle de la France, est une langue du latin, du grec et d'autres langues vernaculaires. Au dix-huitième siècle, le français est la langue officielle dans les cours européennes. Langue officielle du droit et de l'administration, la langue française, encore pris de l'ampleur grâce à la création de l'Académie française. En effet, elle acquiert là un vocabulaire et une grammaire normés.

Aujourd'hui, le français fait partie des six langues officielles reconnues par les Nations Unies. Elle est également la langue officielle du Vatican et de l'OTAN.

La littérature
La littérature française est extrêmement riche et mondialement connue et reconnue. L'histoire de la littérature française démission au Moyen Âge avec la littérature courtoise. Poésies et romans se succèdent à cette époque. Rabelais, Rousseau, Montaigne, Racine, Molière, La Fontaine, Voltaire, Diderot et bien d'autres ont contribué à l'essor de la littérature française. Le dix-neuvième siècle possède également ses auteurs célèbres avec des auteurs tels que Zola, Flaubert, Stendhal, Hugo ou encore de Balzac.

Beaux-arts
La France conforte un grand nombre d'illustrations artistes peintres qui ont laissé une trace de leur passage dans les nombreux musées du monde entier. Parmi les plus célèbres peintres français, citons Renoir, Van Gogh, Monet, Cézanne, Dégas, Manet, Poussin ou encore Toulouse-Lautrec.

Auguste Rodin est certainement le plus célèbre des sculpteurs français, avec Bartholdi ou encore Dalou. C'est au dix-neuvième siècle que la France connait une grande production de sculptures. En effet, la bourgeoisie commande de nombreux monuments funéraires ainsi que des statues.

Nouvel ou encore Le Corbusier marque l'epoque contemporaine de l'architecture française. Les nombreux châteaux français sont également des joyaux inestimables de l'architecture française.

La musique
La France est un grand nombre d'artistes de varété. La chanson française contribue également à mettre en avant la langue et la culture française. De nombreux artistes se succèdent depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Citons notamment Gainsbourg, Ferrat, Nougaro, Hallyday, Montand et bien d'autres. La chanson française puise son inspiration dans la poésie et la littérature française. Ainsi, des auteurs tels que Baudelaire, Rimbaud ou encore Verlaine ont été inestimables pour de nombreux artistes.

La musique classique connait quant à elle des artistes tels que Berlioz, Offenbac ou encore Debussy.

Les musées
Les richesses de la culture française sont précieuses dans les différents musées du pays. Les musées français sont consacrés à une grande varété de thèmes.

C'est tout le patrimoine français qui est conservé au sein des différents musées.

Parmi les plus célèbres, citons le musée du Louvre. Il figure parmi les plus grands musées de Paris mais aussi du monde. Le musée abrite une grande partie de l'histoire de la France, depuis les premiers siècles jusqu'à aujourd'hui. C'est au musée du Louvre que l'on trouve par exemple la célèbre Joconde de Léonard de Vinci.

Le luxe


La capitale de la France, Paris, est souvent considérée comme la capitale mondiale de la haute couture, du luxe et de la mode. En effet, les artistes tels que Jean-Paul Gaultier, Christian Dior, Yves Saint Laurent, Christian Delacroix ou encore Louis Vuitton ont contribué ce phénomène.

Le sud de la France se caractérise également par des villes luxueuses teles que Saint-Tropez, Monaco, Saint-Raphaël ...

La gastronomie
Depuis les somptueux banquets du Moyen Âge jusqu'à aujourd'hui, la cuisine française est mondialisée et réputée pour maintenir ses valeurs traditionnelles. La cuisine française est très diversifiée, chaque région ayant ses spécialités.

La gastronomie française est riche de ces diversités. Parmi les plus réputés, citons le vin et le fromage. La France est en effet reconnue pour ses nombreux cépages.

الاثنين، 13 أغسطس 2018

L’importance de la traduction dans le monde des affaires

L’importance de la traduction dans le monde des affaires

Un traducteur est un professionnel qui:

• A des connaissances sur les aspects linguistiques et grammaticales de deux langues
• Alimente en permanence  son envie d'apprendre les techniques qui faciliteront la réalisation des traductions précises et de qualité
• Possède une excellente orthographe et la formulation impeccable afin que le destinataire de la traduction lise le texte comme s'il s'agissait d'un texte dans sa langue maternelle.
• Développe une activité de communication et d'interprétation

Être bilingue ne suffit pas pour devenir un traducteur. Au-delà de la capacité linguistique, il faut disposer d'un bagage culturel et une capacité intellectuelle et stratégique.
Il est important que les entreprises comprennent l'importance de la traduction dans ce sens. Par exemple, des textes provenant d'une publication française signalent  que de mauvaises traductions ou les mots trop techniques des notices techniques font que les consommateurs  retournent la moitié des produits. Cela provoque un coût supplémentaire de récupération des produits retournés et l'image de qualité de la marque se détériore.
Alors que les entreprises investissent une grande partie de leurs ressources dans l'amélioration de leur image de marque, un certain nombre de «produits» sont mis de côté, mais ils ont aussi une incidence sur l'image de marque. Ces "produits" concernent  entre autre, la traduction.
Il est essentiel que les entreprises appliquent au processus de traduction le même niveau de qualité qu’ils appliquent à leur produits. Ainsi, des traductions de qualité permettront de renforcer la bonne image de leur entreprise et assurer la satisfaction de sa clientèle.

Babelsigns vous propose des traducteurs de langue maternelle pour réaliser des traductions de haute qualité.
Traductions en anglais, français, espagnol, italien, russe, néerlandais, chinois, japonais, polonais, norvégien, portugais par des traducteurs professionnels...
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الثلاثاء، 7 أغسطس 2018

L'ado palestienne Ahed Tamimi libérée


L'ado palestienne Ahed Tamimi libérée
La vidéo où on la voyait gifler deux soldats israéliens a fait d’elle une icône pour les Palestiniens. Incarcérée pour cet incident depuis huit mois, la jeune palestinienne a quitté sa prison, retrouvé sa famille et s'est rendue sur la tombe de Yasser Arafat.
  L'ado palestienne Ahed 
Ahed Tamimi a été libérée. Cette adolescente palestinienne a passé huit mois en prison pour avoir giflé deux soldats israéliens, un épisode qui avait fait d’elle une icône pour les Palestiniens.

À l’époque âgée de 16 ans, Ahed Tamimi avait été arrêtée le 19 décembre 2017, quelques jours après avoir été filmée dans une vidéo devenue virale sur internet. Les images la montraient en train de s’approcher avec sa cousine Nour Tamimi de deux soldats israéliens appuyés sur un muret, dans la cour de sa maison à Nabi Saleh, un village du territoire palestinien occupé par Israël depuis plus de 50 ans. Les deux jeunes filles leur demandent de quitter les lieux puis leur donnent des coups de pied et de poing et des gifles.
Issue d’une famille connue pour sa lutte contre l’occupation israélienne, elle avait déjà été impliquée dans une série d’incidents avec des soldats, dont les images avaient fait le tour du monde. Les Palestiniens louent en Ahed Tamimi un exemple de courage face aux abus israéliens dans les territoires palestiniens occupés. Nombre d’Israéliens considèrent pour leur part qu’elle est un exemple de la façon dont les Palestiniens encouragent leurs enfants à la haine.

Le procès de l’adolescente devant un tribunal militaire a bénéficié d’une importante couverture médiatique. Le président Mahmoud Abbas a salué personnellement son courage. «Il y a eu cette image symbolique d’une enfant se confrontant à un soldat israélien hyper-armé juste devant sa maison. Et le fait qu’elle ait été condamnée à une si lourde peine a suscité l’attention», explique à Yara Hawari, une militante palestinienne amie de la famille Tamimi. L’adolescente s’est vu infliger une peine presque aussi lourde – huit mois de prison – que le soldat israélien Elor Azaria condamné à neuf mois pour avoir abattu un assaillant palestinien blessé qui ne posait plus aucun danger.
Pour les défenseurs des droits de l’Homme, l’affaire Tamimi a permis de mettre en lumière les pratiques des tribunaux militaires israéliens et leur taux de condamnation très élevé -99%- de Palestiniens. La Cisjordanie étant un territoire occupé militairement par Israël, les Palestiniens qui y résident sont jugés devant des tribunaux de l’armée.

«La résistance continue»
La libération d’Ahed Tamimi a été annoncée par le porte-parole de la prison israélienne où elle était détenue a annoncé qu’Ahed Tamimi, et sa mère, également incarcérée à la suite de l’incident, ont été transférées par les autorités israéliennes jusqu’à un point de contrôle menant à la Cisjordanie, où toutes deux résident. Elles ont été conduites par des soldats israéliens jusqu’à leur village de Nabi Saleh. En larmes, l’adolescente a embrassé les membres de sa famille et les soutiens venus l’accueillir, sur un petit chemin menant à la bourgade. Puis, le père, Bassem, encadré de sa fille et de son épouse, les a accompagnées jusqu’à la maison familiale, sous les cris de la foule scandant : «Nous voulons vivre libres !» Face à un mur de caméras, les épaules recouvertes d’un keffieh, châle blanc et noir symbole de la résistance palestinienne, Ahed Tamimi a adressé des remerciements à la foule venue l’accueillir. «La résistance continue jusqu’à ce que l’occupation prenne fin», a-t-elle clamé, sa voix recouverte par les cris de ses soutiens.

L’adolescente a rendu visite à des proches qui ont perdu l’un des leurs, tué en juin dernier lors d’affrontements avec des soldats israéliens. Elle a ensuite déposé des fleurs sur la tombe du dirigeant palestinien Yasser Arafat, à Ramallah et s’est rendue au siège de l’Autorité palestinienne, sans qu’il soit confirmé si une rencontre avec le président palestinien aurait lieu. Elle donnera une conférence de presse dans l’après-midi.

Les autorités israéliennes ont tenu à limiter la médiatisation autour de la libération de Ahed Tamimi et sa mère, notamment en diffusant des informations contradictoires sur l’endroit par lequel elles étaient censées rentrer en Cisjordanie occupée.Samedi, deux Italiens et un Palestinien ont été arrêtés après avoir peint le visage désormais célèbre de l’adolescente aux longues boucles blondes sur le mur de séparation construit par Israël en Cisjordanie occupée

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